Culture

La vie parisienne

19 février 2010

theatre-antoine
La semaine dernière, je suis allée au théâtre. C’est assez rare pour le mentionner je vous assure. Je ne sais pas très bien pourquoi mais il est vrai que je n’y vais pas très souvent, peut être pas assez démocratisé encore pour moi, bref j’y vais jamais.
Et là mon meilleur ami me propose une pièce, La Vie Parisienne de Jacques Offenbach, avec pour argument principal: c’est pas loin de chez toi et on va se marrer… Vendu!
Rendez-vous 20h devant le théatre Antoine (Paris 10) et fait exceptionnel (j’en parlerai plus tard…) je suis arrivée avec une heure d’avance! J’ai bien eu le temps de comprendre à quel guichet il fallait passer selon le mode de réservation etc etc…

Le voilà, il arrive, il retire les billets et on nous demande de monter au premier. Nous bien sur, en bons petits moutons, on monte. Une petite dame nous place au premier rang du premier balcon, lui sur un strapontin, moi sur un fauteuil. Et là c’est un peu le drame, même chez Ryan Air on a plus de place pour nos jambes (c’est peu dire…). Passé le mètre soixante quinze, plus rien n’est adapté, je vous l’dis!
Donc bon on papote un peu (genre un quart d’heure) et là la petite dame revient vers nous et redemande à contrôler nos billets. Mon ami est noir, je suis blonde, intérieurement je me dis que c’est un peu abusé que ça tombe forcément sur nous, (!!!) et là elle nous dit qu’elle s’est trompée: on est à l’orchestre…

Nous voilà repartis en bas, tac tac tac, et hop, au premier rang, lui sur un strapontin moi sur un fauteuil. On ne pouvait pas être plus près et on a de la place pour nos jambes cette fois! Le seul hic, c’est que je suis super pudique, et le fait d’être collée aux artistes me gène vraiment et ne me mets pas du tout à l’aise, mais bon, c’est comme ça.

Voilà, le spectacle va commencer… Voici un rapide descriptif de la pièce (trouvé sur internet):
Le rideau se lève sur le plateau presque entièrement nu, laissant apparaître la magnifique architecture du théâtre Antoine.
Ici et là, 11 personnages « en quête d’auteur » attendent patiemment.
Le régisseur du théâtre rejoint par l’habilleuse vont mettre à la disposition de ces visiteurs d’un soir tout leur stock accumulé au fil des spectacles : une foultitude d’instruments de musique, de costumes, de décors et d’accessoires correspondant plus ou moins à la situation…avant d’entrer à leur tour dans la danse et de s’avérer progressivement aussi artistes que les 11 personnages.
Une mise en perspective toute théâtrale pour célébrer à ma façon le chef d’oeuvre absolu d’Offenbach à travers une troupe de 13 artistes époustouflants de virtuosité, chacun à la fois comédien, chanteur, musicien et danseur.

Ce qui m’a le plus impressionnée, c’est la facilité déconcertante  avec laquelle  chaque artiste chante, joue du piano, danse, puis joue de la harpe, puis de la guitare… De vrais artistes complets comme on n’en voit pas souvent. Et puis l’histoire et drôle, on rit à en pleurer, les personnages sont simples, attachants, et tout simplement parfaits. Et ce qui n’est pas négligeable non plus, le théâtre est magnifique, on dirait une jolie miniature.

Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre en y allant, je n’avais lu aucun article, mais l’heure passée dans le hall d’entrée m’a fait comprendre qu’on ressortait du théâtre avec le sourire: et c’est vrai!

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2 commentaires

  • Répondre Yoni 22 février 2010 à 0 h 44 min

    J’adore ce post! et très belle pièce en effet;-)

  • Répondre S. 2 mars 2010 à 23 h 42 min

    C’est la magie du théâtre 🙂
    Pour ma part, j’y allais souvent au lycée, avec l’option allemand-histoire de l’art, et je garde un très bon souvenir des pièces que j’ai pu voir ^^

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